Personne ne s’y attendait.
Et pourtant, aujourd’hui, nous découvrons que l’un des sentiments les plus agaçant, est l’attente. Par définition, l’attente s’attend.
Le cœur tressaille, le cerveau tourne à régime vide, le corps est comme un lion en cage.
L’attente de résultat, l’attente d’un évènement important, l’attente de revoir ses proches, ou celle de retrouver une vie aux bonheurs simples.
Parfois, on ne se souvient même plus la raison de notre attente, on aimerait juste être soulagé de cette attente pénible, on ne voit plus que l’ascension, l’arrêt, peu importe sa finalité et son résultat. Comme disait Rabelais, “Tout vient à point qui sait attendre”…

Alors, rassurons-nous, l’attente se clôture, toujours. Profitons-en pour nous laisser le temps, apprenons à vivre à nouveau, différemment.
Nous ne pouvons pas prédire l’avenir, mais nous pouvons cultiver le rêve.
Si l’étau se resserre sur vos tempes, si l’air de votre appartement ou de votre maison de campagne vous étouffe, rappelez-vous simplement d’une chose.

L’eau continue de s’échapper abondamment des cascades de Yosemite.
Le grès de Coconino et le schiste de Vishnu scintillent à l’inifiniiii au Grand Canyon.
L’asphalte de la route 66 sent terriblement le goudron bien chaud et la liberté.
Les lions de mer se bercent tranquillement sur le sable d’or de la Californie.
Les terres ocres de Monument Valley rougissent toujours aux premiers rayons de soleil.
Les palmiers de Los Angeles ondulent encore, comme pour nous accueillir, sous l’effet du vent.

La terre bat toujours en son cœur, les étoiles brillent plus que jamais dans le ciel pour nous rappeler une chose simple : Tous, sont éternels.
Souvent invisibles à nos yeux, mais bien présent dans nos cœurs et nos esprits. Et si on continuait à rêver ?…

Cette newsletter a été pensée pour vous aider à appréhender la période de confinement sous différentes formes : lectures, vidéos, musique. Alors hissez les voiles et prenez le large…